Pari gagné pour Lyon 1 qui ce qualifie pour la finale du championnat de France Universitaire

L’université Lyon 1 c’est imposée 4 à 1 ce jeudi 29 mars 2012 à Paris en ¼ de finale du championnat de France universitaire de football contre l’université de Picardie.
Cette victoire qualifie l’équipe pour la finale du 30 et 31 mai à Vichy (finale à 4).
En l’absence de Rémy Chevailler alias « pépé » le joueur qui donne son corps à l’équipe – blessé mais présent en tant que coach adjoint – c’est Antony Eleka « Balotelli » qui l’a brillamment supplé dans l’axe. L’équipe bien regroupée autour de Sylvestre Ndiaye « l’animal » fait le dos rond et laisse passer l’orage du début de rencontre ou nos adversaires, puissants et physiques, nous pressent haut et se créent de franches situations de buts.
Malgré cela nous sentons leur fébrilité défensive et commençons à planter quelques banderilles qui font mal, leur bloc recule !
Vincent Vienot « el Rothen » sur une magnifique volée ouvre le score (1-0) à la 15 min .
L’égalisation des Picards intervient sur un très beau corner à la 25 min, but largement évitable avec plus de réactivité sur le positionnement défensif, pourtant travaillé lors du dernier entraînement !!!
Premier changement effectué par le coach François Popp « Sir Francky » avec la sortie de l’expérimenté « Carlos » Georges Marchand « Valderrama », auteur d’une très bonne performance sur son coté droit, qui laisse sa place à Ayoub Bouarfa « le chirurgien » (35ème minute).
Le score de parité à la mi temps est logique même si nos adversaires avec plus d’efficacité auraient du et pu passer en tête à la pause.
Les dix premières minutes sont à nouveau à l’avantage des joueurs d’Amiens qui ratent le coche sur deux belles occasions, leurs temps forts sont terminés ! Lyon is back !
Nous continuons à poser notre jeu, la maîtrise collective du ballon est de notre coté : Ayoub se charge de transformer cette nette domination par une frappe chirurgicale au raz du poteau après un excellent travail coté gauche de Jean Jacques Efangon « Eto’ofangon » (2 à 1 à la 60) !
La défense avec cap’taine Nico Lopez « Ramos » et notre solide Haut Savoyard Bastien Bernet « Bastian Schweini» bloque les quelques velléités de nos adversaires avec autorité pendant que sur son coté droit Benoit Lacazette « mobylette » allume le feu ! Les occasions se succèdent ! La fin est proche et selon l’expression Picarde que nous allons appliqué « Ch’est quant qu’os tyint chl’eu pa ses éreilles qu’i feut l’escouer ! »
Au milieu nos deux transferts du Barça dominent leur sujet : Mathieu Riolo « Xaviriolo » et Mohamed Gallouze « Pirloouzega » relancent et, défendent sans relâche quel boulot !
Coté gauche c’est Nassim Boudebibah « Ribérybidah » qui enrhume définitivement son adversaire du jour et va jusqu’aux crampes pour mettre ce 3ème but qui nous libèrerait définitivement. Sa sortie permet à Didier Ngongang « Bédimo » de faire son entrée et d’apporter sa fraîcheur et puissance physique sur le coté droit. Sur un des ses premiers ballons, récupéré dans les pieds de l’adversaire, il permet à Jean Jacques de marquer, juste récompense d’un match énorme à la pointe de l’attaque (3 à 1 à la 75 min) ! Les supporters Parisiens venus en nombre peuvent exprimer leur joie ! Notre ancien capitaine Samy, venu nous supporter et observer ses futurs joueurs sous contrat, savoure cette fin de match en pensant vraisemblablement à l’augmentation de leur cote … Jean Michel Mahamane savoure TGV et champagne il n’en demandait pas tant !
Nouveau coaching décisif à la 80 min ou Yacine Bencheman « Madjerman » après avoir accéléré son échauffement, rentre à la place de JJ et, sur un bon dégagement de sortie de but, frappé par « Bastian », vient dribbler le gardien de but adverse et conclure dans le but vide (4 à 1 à la 81 min) ! Nous tenons notre finale. Vichy nous voilà !
Vincent cède sa place à Shadi Safalti « Jokerman » qui rentre avec conviction au poste de milieu gauche les Picards sont asphyxiés.
Le staff et les remplaçants commencent à ce congratuler, nous sommes dans les arrêts de jeu, et Simon Cilla « Cillalama » notre deuxième gardien ne tient plus en place !
Délivrance et joie méritée au coup de sifflet final !
Par notre envoyé spécial à Paris coincé entre l’héliport, l’Aquaboulevard et le périph.