Le marathon d’Istanbul : ils l’ont fait !
Et oui après une longue préparation nos marathoniens l’ont fait : ils ont couru 42,195 km sur deux continents !
Voici donc un petit journal retranscrivant leur bon parcours :
Premier jour : Arrivée à Istanbul d’une partie du groupe :
« Nous sommes arrivés en Turquie à Istanbul.
Les premières impressions du groupe sont très positives : la ville de nuit a l’air superbe et le temps favorisait une balade nocturne.Demain, après une première visite de la ville, le second groupe va nous rejoindre : nous serons alors au complet. Nous allons rentrer dans le vif du sujet en allant chercher les dossards pour le marathon.
L’équipe Lyon 1 du marathon d’Istanbul est déjà prête ! «
Deuxième jour à Istanbul :
« Balade à pied dans le quartier de l’hôtel avec une guide : grâce à elle, quelques monuments et lieux symboliques d’Istanbul commencent à avoir moins de secrets pour nous. Le repérage dans la ville devient ainsi plus simple et nous avons même une vue d’ensemble grâce à la croisière sur le Bosphore. Le pays est très accueillant et la ville très vivante. L’après-midi est libre : presque tous en ont profité pour explorer d’autres quartiers et monuments. Côté ambiance, tout le monde est joyeux et seules quelques réflexions montrent que le marathon approche. Pourtant l’arrivée des « nouveaux » (le groupe est maintenant quasiment au complet) indique que l’échéance arrive à grands pas. Et puis… je suis allé chercher les dossards… : en arrivant à l’hôtel, beaucoup voulait voir ce qu’il y avait à l’intérieur des grands sacs (sacs marathon, T-shirt, gourde, puce, …). Ce soir, tout le monde va profiter de l’animation de la ville mais demain… il est clair que les esprits seront déjà tournés vers les 42.195 kms qui nous attendent… »
Troisième jour à Istanbul :
« Une partie de la journée (9h-15h) est consacrée à la visite des monuments célèbres d’Istanbul : Ste-Sophie, palais Topkapi, etc… Superbe! L’ambiance était très bonne mais les questions concernant le marathon commençaient à arriver et tous les visages n’étaient pas aussi détendus que la veille… Le soir, pasta-party. Un grand moment : la distribution des sacs avec dossard, puce, etc… et le pronostic sur le chrono que l’on compte faire le lendemain. Le but n’est pas de savoir qui compte faire un bon chrono mais plutôt d’oser dire à voix haute l’objectif que l’on cherchera à atteindre le lendemain afin de s’approprier cet objectif et de tout mettre en oeuvre pour le réaliser. Celles et ceux qui ont dû déclarer forfait au dernier moment pour cause de blessure sont également de la partie pour encourager les autres malgré toute la frustration qui est la leur après ces mois d’entrainement : l’esprit d’équipe est vraiment présent. Retour à l’hôtel de bonne heure pour que chacun puisse préparer sa tenue pour LA course! »
Le jour-J :
« Petit-déjeuner à 6h. Ambiance assez tendue : les visages sont concentrés et même un peu inquiets : pour beaucoup, ce sera leur premier marathon.
Après une photo de groupe à 7h devant l’hôtel, départ groupé vers la place Taksim où des navettes de l’organisation nous attendent pour nous transférer au départ … en Asie!
Le temps est maussade et assez frais : l’attente sur la ligne de départ est un peu longue mais, au sein de la foule, le temps passe plus vite et la température reste correcte! L’heure fatidique approche et à quelques minutes du départ l’hymne turc retentit, repris en cœur par un grand nombre de participants. Puis c’est le départ… : la traversée du pont en côte était prévue mais la montée ne s’arrête pas là : il faut quelques kilomètres avant que nous commencions à courir sur le plat.
Après le premier tiers de course, le parcours fait demi-tour sur la même route, ce qui permet de croiser tous les membres de l’équipe. A chaque fois, un « allez » et un regard ponctuent cette brève rencontre. Les kilomètres défilent puis la mi-parcours arrive : on sait à ce moment que l’on part pour 20 km de plat le long de l’eau : 10 km dans un sens et 10 km dans l’autre. Les lignes droites sont interminables mais là encore, nous nous croisons et nous encourageons. Les derniers hectomètres nous réservent encore une surprise : une côte pour traverser les jardins de Topkapi. Puis, une descente et à nouveau une côte pour l’arrivée.
La foule est à cet endroit très nombreuse et nous encourage. Mais pas autant que nos accompagnateurs(rices) qui n’ont pas hésité à marcher ou pédaler pour nous ovationner plusieurs fois sur le parcours. Les membres de l’équipe arrivent un à un, les visages sont marqués mais l’émotion, immense, est bien présente : les larmes de joie coulent sur beaucoup de visages. Certains ont battu leur record, d’autres sont un peu déçus mais tous sont heureux.
Seule une personne dans l’équipe n’a pas pu finir, faute de préparation sur les deux derniers mois, et sa tristesse est palpable. Un grand coup de chapeau également à notre vétéran : avec une volonté incroyable, il a réussi, sous les encouragements de tous, à finir à bout de forces, exténué mais heureux. Un grand bravo à tous pour ce résultat! Au niveau des performances, les jeunes ont répondu présents avec deux d’entre eux sous les 3h : Christophe Anselmo et Robin Jodon. »
Un grand bravo à eux tous (pour certains leur premier marathon) d’avoir réussi à faire ce beau projet et faire briller les couleurs de l’AS Lyon1, de l’université Claude Bernard.